Petit village enneigé, RudeHiver à le charme des vieilles bâtisses en bois de pin, sombres et chaudes. La proximité avec la mer en fait un point d’attache du commerce ainsi que de la pêche, ressource principale des environs. Les plages de galets blancs qui bordent ses côtes rivalisent de dureté avec la glace, mais le calme qui règne ici est des plus agréable.

Large pan de terres enneigée, la toundra ne propose que peu de diversité en termes de faune et de flore : des pins, des pins, des lièvres, des pins, des lynx, des pins. Rude à traverser, de par la profondeur de son manteau et la fraicheur du vent la balayant, ses routes sont peu empruntées. Mais pour celui désireux de sa cacher, les nombreuses failles qui jonchent son flan nord-ouest feront de parfaits abris.

Cette ville est le centre commercial du royaume canin, de part ses nombreuses huttes formant une muraille tout autour de la place du marché. Ce dernier y est florissant, laissant de larges chemins de terres, battue par les pattes des crieurs, serpenter entre les roches anciennes, dévoilant une foule condensée et bruyante.

Bien que sinistre, ce bois est très fréquenté, car il s'agit de la route la plus sûre et la plus rapide pour atteindre la frontière ou RêveLoin. La nuit, de nombreuses lucioles, malgré le froid, s'éveillent et dansent parmi les arbres, étendant les ombres comme de menaçants animaux. Certains disent que des hybrides sauvages rôdent dans les environs, mais rien n'a été prouvé.

Les plus grands pics de ce monde. Recouverts de glace et de neige, ils offrent une vue imprenable au dessus et au dessous des nuages. Des grottes vides et glacées sont incrustées de ci de la et offrent de jolies cachettes. Cependant, rares sont les explorateurs, tant le froid mordant et la raideur des pentes rendent difficile leur grimpe.

Aux abords des Pics se trouve GivreCroc, ville calme dont les grottes servent d'habitations. Chacune d'entre elles possèdent sur leurs parois des dizaines de miroirs colorés, provenant des minerais des Pics eux-mêmes. Rouges, jaunes, verts, bleus, cyans, gris, déformés ou non, ils illuminent l'intérieur de leur tendre lumière, donnant à l'endroit une allure de rêve éveillé.

L'herbe grisâtre de la steppe est un met très apprécié des herbivores, si bien que la faune est dense dans les environs. Les troupeaux migrent continuellement entre les deux royaumes au gré des saisons, laissant derrière eux des terres fertiles, et par conséquent, des exploitations agricoles fleurissantes. C'est ici que l'on retrouve les champs, de nourriture ou matière première, d'Ismàr.